70 % des personnes vivant avec 1 dollar par jour sont des femmes et 2/3 des illettrés sont des femmes.
D'après la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique, la précarité menstruelle a pour conséquence une diminution des opportunités offertes aux filles et aux femmes à travers le monde. Ces personnes sont ainsi parfois obligées de concevoir leurs propres protections, parfois inefficaces et peu ou pas hygiéniques. Le manque d'accès aux protections hygiéniques a pour principale conséquence l'exclusion des personnes réglées, dont le décrochage scolaire pour les plus jeunes.
Beaucoup d'écoles sont privées de toilettes séparées ou simplement d'eau courante. Les jeunes filles issues de familles pauvres n'ont parfois pas les moyens d'acheter des protections hygiéniques ou des médicaments contre la douleur et restent donc chez elles pendant cette période. C'est le cas au Népal mais aussi en Inde et dans plusieurs pays d'Afrique, comme le Kenya, l'Afrique du Sud et le Bénin. "Les filles qui ont eu leurs premières règles risquent d’être découragées d’aller à l’école (ou leurs parents peuvent refuser de les laisser y aller) si les sanitaires scolaires sont sales, trop peu nombreux ou mixtes, voire inexistants", rapporte l’Unicef dans un rapport sur sa stratégie "en matière d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène pour 2006-2015".
Test de commentaire. Bravo clémentine !